Perspectives d’emploi Sous-chef de cuisine à l’Île-du-Prince-Édouard
Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme de sous-chef de cuisine à l’Île-du-Prince-Édouard ou dans l’ensemble du Canada.
Débouchés à l’Île-du-Prince-Édouard
Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 29 novembre 2023.
Perspectives au cours des 3 prochaines années
Les perspectives d'emploi seront bonnes pour les chefs (CNP 62200) à l'Île-du-Prince-Édouard pour la période 2023 à 2025.
Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :
- la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création de plusieurs postes
- un certain nombre de postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
- quelques travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession
Les perspectives d’emploi pour cette profession restent positives durant la période de prévision.
Les employeurs comptent sur le Programme des travailleurs étrangers temporaires pour pourvoir des postes temporaires ou des postes vacants dans cette profession lorsqu’il n’y a pas de main-d’œuvre canadienne qualifiée disponible.
Les perspectives d’emploi pour les chefs sont grandement assujetties aux dépenses des consommateurs et aux activités touristiques dans les services alimentaires, y compris les restaurants, et dans une moindre mesure, dans les services d’hébergement comme les hôtels.
À la suite d’une forte reprise post-pandémique en 2022, le secteur touristique de l’Île a connu une autre bonne saison en 2023, avec une augmentation considérable de la circulation touristique (notamment par le pont de la Confédération et par avion). De plus, l’Île a accueilli un nombre record de navires de croisière en 2023, ce qui a généré d’importantes retombées économiques dans le secteur. L’activité touristique devrait être favorable au cours de la période de prévision, mais des facteurs de risque comme les prix élevés et les taux d’intérêt élevés pourraient ralentir la croissance.
Cependant, un défi important pour les exploitants était la pénurie de personnel, en particulier pour les postes de chefs et de sous-chefs désignés Sceau rouge.
Les perspectives d’emploi ont tendance à être meilleures dans les grandes villes, où il y a un plus grand nombre d’établissements d’hébergement et de restauration. Les possibilités d’emploi peuvent être saisonnières, en particulier dans les régions rurales où les centres de villégiature et les installations touristiques ne sont parfois ouverts qu’une partie de l’année. Les travailleurs possédant de l’expérience dans la préparation de mets ethniques pourraient avoir de meilleures perspectives d’emploi compte tenu de la croissance des différents groupes culturels dans la province.
Les chefs souhaitant créer leur propre entreprise pourraient vouloir chercher des occasions d’investissements appropriées.
Voici quelques faits saillants au sujet des chefs à l'Île-du-Prince-Édouard :
- environ 250 personnes occupent un poste dans cette profession
- les chefs travaillent principalement dans les industries suivantes :
- services de restauration et débits de boissons (SCIAN 722) : 64 %
- services d'hébergement (SCIAN 721) : 11 %
- hôpitaux (SCIAN 622) : 10 %
- établissements de soins infirmiers et de soins pour bénéficiaires internes (SCIAN 623) : 8 %
- leur répartition entre le travail à temps plein et à temps partiel est :
- travail à temps plein : 83 % par rapport à 84 % dans toutes les professions
- travail à temps partiel : 17 % par rapport à 16 % dans toutes les professions
- 38 % des chefs travaillent toute l'année tandis que 62 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 59 % et 41 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 36 semaines par rapport à 41 semaines dans toutes les professions
- 14 % des chefs sont des travailleurs autonomes, par rapport à 13 % dans toutes les professions
- leur répartition selon le sexe est :
- hommes : 62 % par rapport à 51 % dans toutes les professions
- femmes : 38 % par rapport à 49 % dans toutes les professions
- le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
- pas de diplôme d'études secondaires : moins de 5 % par rapport à 11 % dans toutes les professions
- diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : 27 % par rapport à 28 % dans toutes les professions
- certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : 18 % par rapport à 11 % dans toutes les professions
- attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : 38 % par rapport à 25 % dans toutes les professions
- baccalauréat : 7 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
- certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : 5 % par rapport à 8 % dans toutes les professions
Conditions du marché du travail au cours des 10 prochaines années
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